vendredi 24 avril 2015

Attentat islamiste "déjoué" : vous ne croyez pas à la théorie du complot ? nous non plus !

Non, nous ne croyons pas à l'existence d'un complot judeo-maçonique, mais à celle d'un complot islamo-terroriste non plus. Il faut arrêter cette mise en scène !
Voir le gouvernement nous sortir un attentat "déjoué" en pleine période d'installation législative d'un arsenal de surveillance orwelien est une ficelle trop grosse. La vérité est plutôt que le gouvernement entretien de longue date un zoo de zozos calibrés, gérés et surveillés, téléguidables au gré des événements, voilà ce qui ressort. La clientèle du parti socialiste en regorge : touchez pas à leurs potes !
Le terrorisme organisé sur le territoire comme à l'étranger, en Syrie, sera la marque de fabrique et la grande innovation du quiquénnat de l'oh!l'andouille, de Valls et de Fabius.

Certes, il y aura toujours des Charlies complices pour faire semblant de s'indigner, mais de moins en moins.

Christine Boutin ou le naufrage dans l'obscénité compassionnelle




Mais on peut trouver pire en écoutant Eva Joly pour qui une intervention militaire de la France en Syrie aurait évité les naufrages de migrants. Avec des zozottes pareilles, ce qui reste du féminisme en prend un coup !

mardi 14 avril 2015

Ce que Jean Marie Le Pen brise, c'est non pas son parti, mais le plafond de verre structurel qui bride le FN


Après l'effort collectif investi dans les départementales par le FN de l'Eure pour un résultat excellent en nombre de voix mais évidement nul en termes de résultat électoral, tant local que national, les propos de Jean Marie Le Pen chez Bourdin, réitérant le "détail de l'histoire" et chez Rivarol contre la nouvelle ligne Mariniste n'arrive pas par hasard : le statu quo ne pouvait pas durer !
Non pas à cause des frasques du Menhir, mais bien du fait récurent des mauvais résultats.

Certes il y a un  "détail de l'histoire" du projet national et patriote à régler : Jean Marie n'est évidement plus en situation de tenir son rôle car il ne représente plus du tout le FN d'aujourd'hui. Il a lui-même coutume de le dire : "malheur aux peuples dont les chefs ont les mains molles". C'est triste à dire, mais c'est maintenant à Marine d'avoir les mains fermes et de séparer son père du Front National. Dans des formes dignes, mais fermes. D'autant que l'atténuation du caractère familial de l'entreprise Le Pen sera une bonne chose.

Au delà du symptôme, du drame de famille et de l'évènement médiatico-politicien occasionné, ceci révèle que le FN est en crise de croissance et c'est une crise structurelle autant que culturelle que confirme la constance des échecs électoraux enregistrés.
Il n'est pas faux de parler de crise d'adolescence puisqu'il s'agit bien d'accéder à un statut d'adulte politique seul apte à assumer une mission nationale à la tête de l'Etat, ou locale à la présidence d'un térritoire.

lundi 13 avril 2015

Fabrique des sous-hommes : la nudité publique comme acte de revendication n'est-elle pas le symétrique de la violence terroriste ?

Les élus de la commune de Touillon-Loutelet (Haut-Doubs) s'affiche nus pour "communiquer" sur la limitation de vitesse à 30 km/h en ville. Lire l'article de l'Obs.
Nous pensons que ce réflexe dégradant téléguidé par la doxa libertaire participe en creux de la dialectique de la violence en général, et de la violence terroriste en particulier. Les deux procèdent de la société du spectacle, les uns se positionnant dans le festif comme victimes volontaires et démissionnaires, les autres dans le tragique comme bourreaux dominants et désespérés.

Car quelle est la valeur ajoutée d'une telle démarche ? sinon l'idée qu'il y aurait un fait transgressif susceptible d'impacter positivement l'attention du public visé ? Mais celui-ci est tellement banalisé qu'il est parfaitement conventionnel et inopérant au regard de l'objectif d'information : cette nudité n'a plus rien de captivant ni d'intriguant.

Si la vérité est toute nue, la nudité est toute fausse
Au fond c'est l'idée que le sérieux n'est pas communiquant donc n'a pas de valeur : peu importe le contenu, tout est dans la forme. Demander sérieusement de conduire de façon responsable ne serait pas efficace, il faudrait incarner cette demande et le faire dans la confusion de l'intime et du public, par la nudité exhibée et inatendue d'une autorité qui joue à cache-zizi.
Se mettre nu et plaisanter serait parler vrai et il faudrait ainsi s'impliquer pour être perçu.

L'ennuis c'est que le message perceptible est exactement inverse :
un maire déshabillé n'est plus un maire, une équipe municipale nue n'est plus représentative que quoi que ce soit sinon des motivations communes qui conduisent à l'infraction. On leur demandera si l'agent verbalisateur de leur police municipale va interpeller les contrevenants dans la même tenue. On en doute.

jeudi 2 avril 2015

Sebastien Lecornu, ou comment jouer à la bourse des "valeurs républicaines"

les valeurs de la républiques...
Cet "abandon" de mandat de Maire au profit de celui de Président du Conseil départemental par Sebastien Lecornu sera critiqué. Reste à savoir si ceux qui s'y emploieront iront au bout de leur réflexion au risque de se contredire sur leurs propres valeurs.
J'y vois une très belle opportunité pour approcher, sinon la lettre, du moins l'esprit et le nerf des institutions républicaines. Comme cet événement le démontre, elles ont été conçues pour servir les logiques du capitalisme libéral et les logiques de marché, bien au delà du plan économique puisqu'elles en sont intimement imprégnées.

Alors quoi ?
L'entreprise politicienne (ici S.Lecornu de Vernon mérite mieux) agit donc comme une entreprise en général sur au moins deux marchés :
- le marché électoral 
- et le "second marché", c'est à dire la bourse aux investitures et aux cumuls où les élus négocient leur capital de mandats acquis comme des actions cessibles, fragmentables et cumulables, selon une cotation officieuse et par l'intermédiaire d'agence de trading (les partis politiques).
Le produit d'une conquête électorales est l'investissement pour le scrutin suivant, à défaut d’exécuter le mandat, on le cède au cours du jour à une holding du groupe.

Oui, la démocratie représentative est bien une démocratie de marché, qui en suit les dérives, voilà tout.

Évidement, la politique spectacle omet soigneusement de présenter cette réalité de cette façon crue devant les électeurs qui le plus souvent ignorent que la confiance et le crédit qu'ils expriment par leur vote constitue une marchandise virtuelle comme une autre. Ils en sentent bien l'artifice et à défaut de le verbaliser sainement, se réfugient dans la défiance et l'abstention.

Non, il n'y a aucun cynisme à le constater et le dire ainsi, au contraire beaucoup de cynisme à le cacher.

Les gens de droite, dont la génétique est affairiste et patronnale, s'en accomodent fort bien.
Les gens de gauche, les socialistes surtout, eux, qui sont d'avides traders de mandats électifs et des experts en spéculation sur des produits dérivés politiques (écologie, antiracisme, etc.), sont très génés aux entournures quand on met en évidence la distance entre leurs utopies et leurs pratiques politico-mercantiles.

Le FN, lui, essais de rentrer sur le second marché de la politique, la cour des grands, sans trop le dire pour rester "tête haute et mains propres", mais reste un petit porteur épargnant grugé par les ententes, les OPA et les délit d'initiés...
En ce sens, c'est vrai, il n'a rien compris aux vraies valeurs de la République !