dimanche 25 janvier 2015

Vous fûtes Charlie, maintenant il faut assumer les conséquences

Un faire part de décès et ...








... deux facettes du même étendart
Trois semaines après les attentats contre Charlie Hebdo, la pensée reprend le dessus pour faire un premier bilan. Le terrorisme a tout gagné, a atteint ses objectifs, même au delà, et ce n'est pas étonnant puisque les acteurs de ce terrorisme et ceux de l'Etat, français entre autres, comme ceux du groupe de presse Lagardère et des médias en général, ont fait la démonstration de leur convergence d'intérêts, en attendant d'en savoir plus sur l'hypothèse de leur préalable tacite collaboration.

A qui profite le crime ? A tous à court terme !


A tous, les faits sont là pour le dire, sauf, naturellement aux petits peuples d'ici et d'ailleurs qui une fois encore vont payer la facture chacun dans sa chair, dans sa cohésion sociale, dans ses moyens de vivre, dans ses convictions intimes, et par la restriction de ses maigres libertés.

  • Les djihadistes ont obtenu la radicalisation « de la rue arabe » ici et dans le monde
  • Le gouvernement français en déconfiture à repris la main sur les enjeux électoraux immédiats
  • Les médias ont fait de l'audience profitable
  • Le groupe Lagardère a pulvérisé les ventes et va même empocher des dons alors que l'Hebdo ordurier était au bord de la faillite faute de lecteurs
  • Le fétichisme du « merchandising » a fait fleurir le commerce des tee-shirts et babioles labélisées Charlie
L'argent de la mort n'a pas d'odeur...

Voilà pour le sonnant et le trébuchant de court terme, merci les Charlies, bravo.


vendredi 9 janvier 2015

Face au terrorisme, nous, nous sommes Charles, pas Charlie


Félicitons nous qu'un élan populaire unitaire s'exprime contre la menace terroriste qui a frappé entre autres les équipes de Charlie Hebdo et les personnels de police qui les protégeaient. Pour autant non, nous ne sommes pas Charlie, ne l'avons jamais été et ne souhaitons pas l'être.
Le sinistre label "Je suis Charlie" proposé par le système médiatique nous semble exprimer le vide de la conscience collective dont il est le faire part de décès.
Charb, Cabu, Wolinski et les autres sont donc morts pour rien ? Face au réel qui les a frappé, n' a t-on trouvé qu'un mauvais slogan éculé au relent du célèbre "nous sommes tous des juifs allemands" qui détourna la génération 68 de ses aspirations ?
Slogan qui reste le modèle des campagnes de marque de prêt à porter pour consommateur décérébré ! C'est pas un hasard.

Si face à la menace les français n'ont rien d'autre à dire que "Je suis Charlie", c'est à dire s'enfermer dans une schizophrénie qui délire à la première personne, alors c'est foutu ! Les islamistes, ces acteurs d'une communauté à très forte conscience collective auront donc définitivement gagné.