lundi 17 décembre 2012

Mosquée de Gamilly : y'a t-il de la manip dans l'r


En tant que républicains laïques, nous n'avons rien contre nos voisins turcs à Vernon à qui nous reconnaissons le droit de pratiquer leur culte dans de bonnes conditions. Si l'annonce d'un projet de construction de mosquée sucite des questionnements, des inquiétudes voire des polémiques ou pire, des procès d'intention non dits, des tensions tues, c'est avant tout la faute de nos gouvernants qui ont imposé une politique communautariste en France et des élus qui en relaient la logique perverse dans nos villes.

Pour un dialogue ouvert


Attaché à la souverainneté du peuple et à sa vertu d'assimilation historique, nous pensons que c'est d'abord par le dialogue direct, humain, nourri et informé entre citoyens que l'articulation entre les facteurs de division, identités, religions, origines peut s'harmoniser. Surement pas par des slogans idéologiques "droitdelhommistes" ou des menaces de poursuites "anti-racistes". Or le premier moteur de cette interaction, c'est le travail, l'entreprise, l'emploi et ce moteur est en panne, l'économie entre en récession. On harmonisera pas par le "culturel" une société qui se fracture économiquement en mettant de fait des communautés en concurrence. Encore moins par le "cultuel", facteur explosif en général, s'agissant d'une religion, l'islam en particulier, qui confond spiritualité, droit civil, économie et politique.

S'agissant de cette mosquée, il eut été sain de clarifier au yeux de la population l'objet réel et le périmètre d'activité d'une association communautaire : quel culte, quelles pratiques, quels enseignements, quelle culture et quels implications sociétales ou économiques. Pourquoi un culte turc et pas maghrebin ?

Voilà des questions que nous poserons à Monsieur Karaagac, président de l'Association culturelle des travailleurs turcs.

Contre l'opacité et les calculs malsains


La participation des élus socialistes en place à la recherche d'un terrain suceptible de favoriser la construction d'une mosquée n'étonnera pas quiconque a lu un certain rapport Glavany / Bouzar sur la conception de la laïcité du PS et observé partout en France, son élan zélé vers la ré-islamisation des communautés locales d'origines ou de cultures étrangères.

Il n'est évidement pas anormal ni en rien illégal que la mairie intervienne pour cadrer un projet privé de construction émanant d'une association, cultuelle ou non. On constate tout d'abord qu'au moment d'instruire un permis de construire, elle le fait sans concertation ouverte, à l'insu des élus de l'opposition et surtout des citoyens. A commencer par les riverains.

On s'étonne d'apprendre que le terrain initialement choisit par l'association cultuelle turque a été écarté par la mairie pour le réorienter vers Gamilly.

L'islam et le communautarisme sont des sujets dits sensibles : on prêche tout un tas de valeurs d'humanisme et de tolérance, mais on traite dans l'entre-soit. Sans doute parce qu'on n'est pas au clair avec justement, les vrais valeurs de la République Française, sans doute parce qu'on sait qu'on va tordre de cou à la Loi de 1905 sur la Laïcité.

Nous nous associons à l'interpellation au maire M. Nguyen Than formulée par B.Touchagues sur ce thème en conseil municipal (demeurée sans réponse) et par Sebastien Lecornu dans sa lettre ouverte :

Depuis combien de temps aviez-vous connaissance de ce projet et quel a été le rôle exact de la municipalité ? Le terrain appartiendrait au bailleur social Eure Habitat, structure dans laquelle vous êtes le vice-président. Sa mise à disposition correspond-elle à une vente ou à une location ? Sur la base de quel montant et sur quelle période ?
Le projet fait état d’une dimension cultuelle mais aussi culturelle. En tant qu’autorité instruisant le permis de construire, avez-vous des informations plus précises sur les contours exacts de ce centre ?


Vigilance face à d'inombrables précédents


Nous craignons donc que puisse se rejouer à Vernon le scénario bien connu observé partout en France : pour masquer l'interdiction de financer un projet cultuel, on ajoute un r pour afficher un projet culturel. Loin de tromper les citoyens, cette démarche ne fait qu'aggraver la suspicion légitime quant aux motivations de ce soutien communautaire confessionnel. Car il démonte l'argument du seul manque de place dans le local de prière existant et attesterait d'une volonté de participation publique au renforcement de l'islam comme pôle d'implantation socio-économique d'une communauté.

Doit-on le rappeller, une mosquée n'est pas forcément qu'un lieu de prière, et l'islam n'est pas forcément qu'une religion, encore moins une "culture".

A ceux qui prétendrait encore en douter, et indépendement du cas Vernonnais, nous conseillons l'exposé éclairant d'Alain Wagner dans la video suivante :

" L'ICI, anatomie d'un viol de la loi de 1905 (conférence UDCC - Alain Wagner) / udcc.fr
http://udcc.fr/2012/01/30/lici-anatomie-dun-viol-de-la-loi-de-1905-conference-udcc-alain-wagner/
" L'ICI, anatomie d'un viol de la loi de 1905 (conférence UDCC - Alain Wagner) Union des Contribuables en Colère

samedi 15 décembre 2012

Racisme/AntiRacisme : anti-blancs ou pas, un même virus savamment inoculé

La mise en débat de l'idée de "racisme anti-blancs", jusqu'à présent niée comme formule autant que comme réalité vécue, ne devrait pas être perçue comme un progrès par les citoyens patriotes, mais plutôt comme un recul, un piège, voire une défaite.

Le piège

Car accepter l'idée de "racisme anti-blanc" comme rééquilibrage entre le traitement de "différents racismes", c'est accepter l'autorité et la validité de la notion même de racisme, c'est conforter une idéologie perverse, l'anti-racisme, au détriment d'une démarche de connaissance ouverte et raisonnée du réel des relations humaines, c'est renforcer les associations parasites totalitaires bien connues (MRAP, LICRA, LDH...) et leur arsenal répressif liberticide.
Non, le racisme n'est pas un fait du réel ni un trait inné de l'humain : c'est une construction abstraite, un outil de domination fabriqué par ceux qui en parlent le plus.
On ne re-développera pas ici la démonstration : ce n'est pas l'observation de faits sociaux qui a conduit, dans l'histoire, à construire l'idée de phénomène de "racisme" pour le traiter, mais l'inverse : c'est l'idéologie raciste (et aujourd'hui anti-raciste) qui a été et est utilisée par le pouvoir et les dominants pour habiller et provoquer à leur avantage les problèmes sociaux d'un décors causal racialisé. Version savante du « diviser pour régner ».
Il y a toujours eu des idéologues chargé de justifier a posteriori par des théories fumeuses des exactions cachées ou des dominations inavouables imposées aux peuples. Autrefois on a construit une théorie des races contre les peuples colonisés, aujourd'hui on construit une autre théorie des races, celle du métissage, contre nous, peuples occidentaux.
Le virus R/AR (Racisme/AntiRacisme)

Redisons le ici, le concept de « racisme », et sa version 2.0 l'"antiracisme", ne peut en aucun cas servir à qualifier et à analyser posément nos problèmes ni à définir des solutions saines. C'est un virus conceptuel, une arme de manipulation, qui fonctionne dans nos cerveaux et dans nos échanges exactement comme un virus informatique dans les ordinateurs dans un réseau.
Arme, car c'est bien dans les centres de recherche sur les techniques de guerres modernes (militaires comme économiques, puis sociologiques) que cette technique a été élaborée, systématisée depuis un demi-siècle.
Comme tout virus, le R/AR n'a pas de substance organique autonome, il se loge sur un hôte dont il fera un vecteur de contamination pour se diffuser à une échelle collective de masse, atteignant un seuil critique d'efficacité.
Il a été très bien démontré que le R/AR n'a à peu près rien à voir avec le mot ancien "race" et ne s'intéresse absolument pas à harmoniser les relations dans la diversité humaine, encore moins à l'observation de sa prise en compte dans les organisations.
Comme l'explique Paul-François Paoli, journaliste, écrivain, dans « Pour en finir avec l’idéologie antiraciste » (je résume un passage) :
Chacun a pu observer qu'on qualifie de racisme tout et n'importe quoi, les tensions entre "races", entre "classes sociales", entre religions, entre jeunes et vieux, entre corporations, entre blonds et bruns, entre entrepreneurs et fonctionnaires... Des frictions de voisinage, des conflit sociaux aux guerres internationales, tout peut être racisme dans les causes, tout est anti-racisme dans les solutions.
Arrivé à ce stade de banalisation du sens et du mot, donc du réflexe programmé, le virus est prêt à piloter le cerveau des citoyens, des enseignants, des enfants, des patrons, puis des législateurs, etc. Ne reste plus qu'a ajouter un arsenal de lois répressives, et c'est toute la population qui se trouve en état de dépendance et de contrôle cérébral.
Mais voilà ! le virus a déjà aussi pris le pilotage du cerveau des résistants, des militants patriotes, des victimes des violences induites par le communautarisme qui croient se défendre en hurlant au racisme anti-blanc !
Conclusion

Parler de racisme anti-blancs, c'est se battre sur le terrain de l'ennemi, là où il est le plus fort - et le plus criminel. Et notre ennemi n'est pas le noir ou l'arabe mais bien le manipulateur anti-raciste communautariste, quelle que soit sa couleur.
Une fois évacués les effets du virus, on pourra examiner les causes de la délinquance et de la criminalité qui passe majoritairement par les populations immigrées, mais sans y mettre, de grâce !, de facteur racial imaginaire.

voir aussi
http://www.lecourrierdelatlas.com/Dossier/LES-DERIVES-DE-L-ANTIRACISME.html
RADICALISATION Depuis près de vingt ans, l'antiracisme sombre dans le différentialisme et dans un virulent réquisitoire contre l'universalisme. Une erreur qui lui fait adopter les travers du rac...

vendredi 14 décembre 2012

La légende de McArthur, partie 3 : un accord caché ?

images extraites du film Main basse sur la ville de Frasceco Rosi




Un accord cadre a été signé entre la CAPE et MacArthurGlenn en juillet 2011. Nous n'en avons pas copie et les partisans du projet sont restés discrets sur son contenu. En juin 2011, une réunion préparatoire réunissant les élus et les parties prenantes s'est tenue pour en développer la substance. En voici le résumé :





Principes de l'accord cadre entre MacArthurGlenn et la Cape sur les 3 axes de développement :

1. Emploi et formation du personnel , recrutement local du personnel et des prestataires de service

- Mise en place d’une formation «pré-ouverture» pour que les candidats soient opérationnels .

- Programme «retail academy», formation continue pour le personnel,

- Formation diplomante en partenariat avec un établissement local.

- Formation des commerçants centre ville, transfert de compétences.

- MacArthurGlenn gère et organise toutes les formations en partenariat avec Pôle emploi.

MAG est-il donc délégué maître d'œuvre de la formation commerçante à Vernon ? Il obtient ici d'imposer une « formation » sur mesure de son personnel aux normes de son modèle de management dont on peut douter de la profondeur et de la portabilité professionnelle.

Aucune maîtrise du contenu n'est garantie, mais les budgets de financement resteront publiques. On notera l'expression «retail academy» qui en dit long sur l'inspiration des savoir-faire et savoir-être enseignés

On parle de formation des commerçants de centre ville : il ne s'agit plus seulement de former le personnel de MAG, mais maintenant c'est les vernonnais qui doivent entrer dans le moule ! On pousse très loin le partenariat !

2. Tourisme et développement économique

Marketing et événementiels ( ex. concerts jazz)

Mise en place de navettes

Implantation sur le village d’une antenne d’office du tourisme pour développer le tourisme

Au sein de MacArthurGlenn :

Edition et diffusion de guides touristiques

Offre et package touristique

Représentation de la région lors de salon

Pour ce faire on prévoit le recrutement d’ un coordinateur de centre ville à Vernon et Pacy payé par MAG et 2 coordinateurs sur Evreux

Deuxième niveau d'ingérence : MacArthurGlenn deviendrait-il partenaire de la politique touristique au plus haut niveau, puis prendrait-il en main la coordination du commerce local de centre ville ? A quand son entrée au conseil municipal ?

3. Valorisation du patrimoine culturel

Soutien aux Assos et clubs sportifs (sponsoring)

Financement de nouveaux projets culturels

Edition de supports de communication (atouts du territoire)

Lieu de 100m² dédié à l’expression artistique

Programme événementiel du genre culturel du territoire

Troisième niveau d'ingérence : MacArthurGlenn prend pied dans la politique culturelle, sélection les associations conformes à son système de valeur et draine au village des marques le public de la culture locale vers ses boutiques.

On voit dans cet accord se dessiner un projet sans rapport avec le Village des marques annoncé. Main-basse sur la ville conviendrait peut-être mieux, en forçant le trait. A cette heure, ni le Président de l'Union commerciale, ni le service de développement économique de la CAPE, ni enfin certains élus siégeant à son conseil ne semblent informés.

La légende de McArthur, partie 2 : L'escroquerie du "tourisme commercial"

Que le tourisme et le commerce local aient depuis longtemps partie liée est une évidence.

La fréquentation d'un site ou d'une ville induits des activités directes, propres au tourisme, et déborde sur des activités annexes comme la vente de biens et services divers, immédiats ou différés.

Reste à savoir lequel doit déterminer l'autre et c'est dans cette hiérarchisation que réside un aspect fondamental du débat, reflet d'un modèle de développement que nous voulons, critique du modèle de domination que nous refusons.

Car qui dit tourisme fructueux dit réunion d'un ensemble de facteurs : des éléments objectifs comme le patrimoine architectural, culturel (musées) et environnemental (sites), des productions de terroir ou simplement originales (artisanats, gisements locaux) mais aussi des éléments moins tangibles comme le style de vie d'une population locale, l'ambiance spécifique d'une ville, parfois des coutumes ou traditions notoires (festives, sportives, religieuses, laïques, gastronomiques, etc.) qui peuvent elles-mêmes motiver des évènements commerciaux (ex. Foire aux cerises).

Au fond le moteur premier du tourisme c'est la différentiation assumée et cultivée : « Venez chez nous pour découvrir que, parce que nous sommes différents, nous avons du nouveau à vous offrir ». D'une certaine manière, on peut dire que l'offre touristique est fondamentalement identitaire.

Plus nous saurons spécifier ce que nous sommes culturellement, socialement, et par conséquent ce que nous voulons devenir, plus nous serons forts pour nous valoriser économiquement.

L'identité collective est vue alors autant comme un capital non marchandisable qu'un projet volontariste de participation active au monde.

Nous sommes là au cœur de l'opposition entre vision nationale / régionale / localiste et vision ultra-libérale mondialiste démissionnaire.

Car à partir du moment où nous acceptons de négocier notre identité dans un monde sans pitié, nous perdons tout, notre âme, notre patrimoine, notre initiative et notre autonomie économique.

Renoncer, négocier, brader, c'est bien ce que font nos élites comme nos élus.

Avec l'affaire MacArthurGlenn et le village des marques, c'est bien la soumission du capital humain, patrimonial, environnemental et culturel du peuple aux exigences du marchand et du marché. Le faux village standardisé s'imposant comme objet touristique va reléguer le vrai village au rôle de décors promotionnel au charme désuet.

Ayant renoncé à soutenir l'entreprise, il ne reste à nos élus qu'a prostituer ce capital sous le joug d'un Mac... Arthur. Car, comme nous le vérons en partie 3 de l'aventure, le superboutiquer anglo-saxon s'est déjà vu promettre, outre la clef des champs de la future boutique du Mirauland, les clefs de l'escalier de service de la ville, en attendant mieux.

Parler de tourisme commercial est donc un escroquerie qui masque la tiers-mondisation de l'économie nationale en général, et locale en particulier.

La Ministre de l’Artisanat du Commerce et du Tourisme de Sakhozy déclarait début 2012 : « La France doit s’adapter aux nouvelles clientèles étrangères mêlant sans complexe Tourisme, Culture et Shopping ».

Notons que l'expression « sans complexe » induit qu'il y aurait matière à complexe, c'est à dire à conflit moral dans la proposition. Or qu'est-ce qu'un conflit moral, sinon le fait de perturber une juste hiérarchisation des choses. Dans la France républicaine dont nous avons hérité, nous avons toujours séparé deux choses : le politique du religieux et la culture du commerce, les premiers primant sur les seconds. Cet aveu inconscient d'une ministre décomplexée résume le délabrement moral de nos dirigeants de gauche comme de droite.

Dire qu'ils osent parler de "Front républicain" contre nous...