mercredi 4 septembre 2013

Hollande et le socialisme comme narcissisme coprophile

Il y a encore quelques années, la classe politique UMPS prenait soin d'habiller ses mensonges
avec des fictions. On avait encore une vague pudeur, un reste d'amour propre à défaut d'honneur et on prenait soins de saboter l'intérêt général en y mettant les formes. Ultime politesse vis à vis du peuple.

Le seule réelle innovation du gouvernement actuel est d'avoir renoncé à toute crédibilité, de faire de la grossièreté de ses propres mensonges un acte de gloire et de ralliement. Comme si tromper avec calcul était encore céder à une posture réactionnaire. Le fait est que la gauche bourgeoise a toujours eu un longueur d'avance dans l'immoralité narcissique, l'inversion des valeurs.

Le cas de l'engagement en Syrie l'illustre tristement.



Après l'Irak, l'Afghanistan, la Libye, l'interventionnisme armé au nom de la pacification et l'exportation de la démocratie, comme les prétextes d'armes chimiques de destruction massive, la dénonciation des dicdatures, font évidement figures de non seulement de bobards éculés, d'incantations récurrentes, mais de déchets toxiques recyclés.

Pourquoi les resservir, sinon pour signifier au peuple le plus grand mépris qu'on lui porte : on nourrit les sous-hommes avec des produits avariés. On postule que ce peuple privé de son autonomie et de sa souveraineté réagira de fait telle une masse de sous-hommes avides d'humiliation rassurante, gobera la mal-bouffe comme des rats sur un tas d'épluchures.

scène du Fantôme de la liberté 1974 : prémonitoire !
Le socialisme aujourd'hui pense la conscience du corps social comme un excrément de l'élite, les médias (merdias dit-on) faisant office d'égouts collecteurs, les banlieues et quartiers de fosses sceptiques.

Le conseil des ministres est devenu un remake de la Grande bouffe de Marco Ferreri ou de cette fameuse scène du Fantôme de la Liberté de Luis Buñuel et la République le temple de la coprophilie.


La Grande bouffe, c'est d'ailleurs l'histoire d'un suicide collectif dans la dépravation bourgeoise.



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