mercredi 4 septembre 2013

Soutenons Bruno Boulefkhad contre l'abus bancaire qui tue les petites entreprises

Vernon Idées Nation rejoingnait Bruno
au 29 bd Hausmann
Bruno Boulefkhad est un de ces innombrables entrepreneurs que la banque à mis en faillite et ruiné avec la complicité de l'Etat. Nous n'analyserons pas ici le processus articulé entre autres sur un crédit OSEO. Son combat rejoint une analyse largement partagée qui atteste que les banques ne contribuent pas à financer l'activité économique, mais la parasite plutôt.

Bruno, qui tient debout depuis 480 jours devant le siège de la Société générale, compte sur nous pour relayer ce combat comme d'autres l'ont déjà fait, (Pierre Jovanovic, Alain Soral, Nicolas Dupont Aignan, Farida Belghoul...).

Depuis déjà des mois, de nombreux entrepreneurs broyés par les banques cèdent au désespoir et se suicident en masse dans le silence médiatique. Il nous appartient de réagir devant cette hécatombe humaine et économique.




L'initiative de Farida Belgoul

Voir la video de l'appel "Bruno Boulefkhad et Farida Belghoul lancent une action populaire"
(et l'histotrique de l'affaire en commentaires)


Inviter les détenteurs de compte à la SG à écrire pour demander "l'abolition des frais bancaire" est déjà une façon de donner de l'ampleur à l'effort héroïque de Bruno. Mais sur le fond nous ne partageons pas la "revendication".


En effet, c'est moins la facturation d'une prestation bancaire qui nous semble abusive que son caractère unilatéral, systématique, et auto-prescriptif. Dans l'optique que nous voulons construire, nous voulons que la banque soit une entreprise comme une autre fournissant des prestations réelles tarifées à des prix contrôlés.
Autrement dit qu'elle ne prospère qu'à condition de participer à la prospérité de ses clients, entreprises comme particuliers.
En fait c'est le contrat de service entre la banque et son client qu'il faudrait revoir. Et là on entre dans une revendication politique incontournablement plus vaste.

Demander la gratuité des prestations d'une banque de dépôt, c'est admettre qu'elle soit fondée à faire de l'argent ailleurs, autrement. Notamment en spéculant, notamment en créant de l'argent articiciel, en déployant des "produits financiers" toujours plus malsains. Or nous voulons justement séparer les banques de dépôts et les banques d'affaires.

Enfin ce que Bruno met en cause c'est aussi, et à notre avis surtout, le rôle de l'Etat dont le rapport d'autorité est complaisamment inversé avec la banque. Se mobiliser dans ce combat, c'est donc nécessairement agir à plusieurs niveaux : informer localement les usagers mais aussi relayer et faire pression vers les politiques, les élus.

pour suivre le mouvement :
http://www.bruno-boulefkhad.fr/
http://www.egaliteetreconciliation.fr/

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