samedi 20 septembre 2014

Quand soral le boutiquier narcissique trahit Soral l'intellectuel dissident

En s'attaquant à Aymeric Chauprade avec une violence verbale incontrôlée et une argumentation de débile, Alain Soral montre une facette inquiétante de son personnage comme de son mouvement.
Difficile d'envisager une réconciliation nationale lorsque qu'on s'emploie comme il le fait à diviser les patriotes, les écarter du débat naturel et légitime sur des questions de fond, pour privilégier l'invective, l'insulte, les coup bas. De le faire aussi en tant que gourou aussi narcissique que capricieux, drapé dans une rigueur intellectuelle de circonstance.

Car, cher Alain, ta diatribe contre Chauprade ne resiste pas cinq minute à une analyse... précisément soralienne dont tu nous a livré la recette. Voyons ce que cela donne :


Voir la video : Soral répond, extrait gratuit

Déjà, évoquant des rapports privés supposés entre le conseiller-député incriminé et Marine, ragot de cour d'école, tu tombe dans la frivolité mondaine que tu reproche copieusement à qui de droit... c'est vrais qu'il faut vendre les videos, et tout est bon pour çà. Tu ne veux pas de la société du spectacle, mais tu en vends avec les ficelles du scandale people ! Super dissidence !

Tu prétends avoir été trahis ? 
à qui feras-tu croire que tu découvre aujourd'hui qu'entre le rôle des politiques confrontés à des responsabilités au sein du système et celui d'un mouvement dissident comme le tien, il y a un monde, sûrement pas une courroie de transmission mécanique. Tu as donné des consignes de soutien électoral à Chauprade, assume le, n'attend rien en retour. Ne marchandisons pas le patriotisme qui est et doit rester une communauté de l'être, pas un marché du donnant-donnant, soit cohérent avec tes références !

Tu te sens en danger de ce fait face à tes soutiens des banlieues ? 
Tiens tiens ! C'est bizarre de chercher des soutiens chez des gens que le moindre débat d'idées rend violents : à ta place je sélectionnerais mes fréquentations. Disons le crûment : tu semble soudain douter et redouter l'emballement de la machine infernale dans laquelle tu a mis le doigt. Le réconciliateur que tu veux être risque donc, à t'écouter, d'être écrasé dans l'étau de deux communautés, juive et musulmane, que tu n'auras pas vraiment apaisées, c'est le moins qu'on puisse dire.
Mais cela ne te suffit pas : il te faut en plus braquer contre toi les frontistes qui ont d'autres projets à court-moyen terme que de stigmatiser le sionisme, en théoriser la domination mondialiste, et qui ont mis de coté la xénophobie anti-immigrés, piège que le système leur avait tendu.
Des frontistes qui ont d'autres projets que faire un travail de pisseur de copie, de chieur de video payantes sans lunettes pour cyber-dissidents virtuels !

En fait, tu est entrain de rejoindre avec l'anti-sionisme radical ce que la Tasin fait avec l'anti-islamisme radical, à savoir une dangereuse entreprise de boutiquier-pompier-pyromane, négoce en gros de trafic d'influence sur fond de crise d'identité généralisée.

Tu prétends pouvoir te débrouiller sans le Front National ?
Oui, bravo, continue de rêver. Rendez-vous dans 20 ans, nos enfants feront le point sur la réconcialition ainsi opérée, l'état de la reconquête de l'indépendance nationale ainsi entreprise. T'a tout compris !

Tu conclu l'extrait video avec dédain en évacuant la question du "petit Môssieur Chauprade" comme un thème mineur : tellement mineur qu'en bon commerçant tu l'a mise en tête gondole pour vendre ta video payante...

J'oubliai le pompon : tu prétends que Chauprade fait volontiers le salut nazi en fin de repas... Combien de fois faudra t-il t'expliquer, Alain, que la quenelle n'est pas un salut nazi ! N'oublie cependant pas de téléphoner au CRIF.

On s'attendait à mieux de ta part face aux points de vues riches et nuancés présentés par Aymeric Chauprade et Florian Philippot sur les questions de politique internationale et de l'islamisme en particulier.

Fin de ce que serait une vision soralienne de ta video "La trahison de Chauprade".

Désagréable ? Ben oui...



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